 Un total de 41 personnes sont mortes et près de 39 ont été blessées hier à Valence, dans l'est de l'Espagne, à la suite du déraillement d'un métro qui serait accidentel, selon des sources officielles. Le convoi, composé de quatre voitures, a déraillé sur la ligne 1 du métro de Valence, entre les stations Jesus et Plaza de España, dans le centre de la ville, où le pape Benoît XVI doit clôturer les 8 et 9 juillet les Rencontres mondiales de la Famille (RMF). La même ligne 1 avait été le théâtre le 9 septembre 2005 d'une collision qui avait fait 35 blessés, dont quatre grièvement atteints.
La piste de l'attentat "est entièrement écartée. Tout indique qu'il s'agit d'un accident, que le train a déraillé et qu'il a été projeté contre les murs d'un tunnel", selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur. « Il y a eu un choc, des bruits bizarres, et plus rien », a raconté sur une radio un voyageur de la quatrième voiture, qui a pu sortir par la fenêtre au moment où les pompiers rejoignaient le convoi dans le tunnel. Selon les premiers éléments de l'enquête, un excès de vitesse combiné à une rupture au niveau d'une roue d'une des voitures, auraient provoqué le drame. La rame accidentée avait pourtant été révisée le 27 juin, explique le gouvernement régional. Ce qui pousse les autorités à la prudence. Elles annoncent que les causes exactes de l'accident ne seront connues qu'après l'analyse de la boîte noire de la rame.
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 La catastrophe est survenue à 13h00. Passé minuit, les recherches pour extirper d'éventuels corps prisonniers des carcasses tordues par la violence du choc étaient terminées. Trente neuf passagers ont été blessés, douze sont toujours hospitalisés et deux se trouvent dans un état "très critique". Les cadavres ont été acheminés pour identification vers l'institut médico-légal, où une équipe de 15 psychologues spécialisés dans les situations d'urgence a été mobilisée. Aucune liste officielle de victimes n'a pour l'instant été publiée.
L'accident du métro, inauguré en 1988, est l'un des plus meurtriers de ces 50 dernières années dans le monde. "Mes pensées vont à la ville de Valence (...) et j'exprime mes condoléances pour les victimes de cette tragédie", a déclaré à New Delhi le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, qui a interrompu prématurément sa visite officielle en Inde pour se rendre auprès des victimes à Valence, a-t-on indiqué de source gouvernementale en Espagne.
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